Moins courant que l’agrion jouvencelle, il lui ressemble beaucoup. C’est aussi un habitant des zones humides avec des eaux stagnantes ou à faible courant et où la végétation est abondante.
Coenagrion pulchellum Van der Linden, 1825
L’agrion gracieux
L’agrion exclamatif
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte Odonate Zygoptère
ETYMOLOGIE :
Agrion signifie sauvage
pulchellum veut dire joli
En anglais, il s’appelle « variable damselfly ».
DESCRIPTION :
Taille : la longueur du corps est comprise entre 34 et 38 mm, l’envergure entre 40 et 50 mm.
Forme, allure : c’est un agrion noir et bleu au corps svelte. Il ressemble beaucoup à Coenagrion puella avec lequel il est souvent confondu. Chez le mâle, les 2 bandes antéhumérales sont interrompues et ont la forme d’un point d’exclamation (jamais chez C. puella). La marque noire du 2ème segment abdominal a la forme d’un Y (un U chez C.puella). Les marques noires basales des segments 3 à 5 se prolongent sur les cotés. Le segment 8 est bleu, les segments 7 et 10 sont noirs. Les femelles ont des colorations variables tirant sur le jaune, le vert ou le bleu. Les pterostigmas sont gris ou noirs.
Coloration : bleu et noir.
Comportement
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : il est présent dans toute l’Europe à l’exception des régions les plus septentrionales. C’est une espèce assez commune bien que plus rare que Coenagrion puella, et parfois abondante dans certains sites.
HABITAT : on le trouve à proximité des eaux stagnantes ou dont le courant est faible. Il apprécie les zones où la végétation est très abondante, en général des marais ou des bras morts en cours d’eutrophisation.
PÉRIODE D’OBSERVATION : avril à mi-septembre, avec un pic entre mi-mai et mi-juin.
BIOLOGIE :
Alimentation : mes agrions chassent en vol de petits insectes. Les larves, aquatiques, sont également prédatrices.
Reproduction : l’accouplement se déroule « en tandem », le mâle saisit la femelle derrière la tête au moyen de pinces situées à l’extrémité de son abdomen, celle-ci recourbe alors son abdomen et en applique l’extrémité au contact des organes copulateurs du mâle. Le mâle reste en contact avec la femelle durant la ponte, lors de laquelle celle-ci s’enfonce parfois dans l’eau pour pondre ses œufs dans des plantes aquatiques vivantes ou en décomposition. Les œufs éclosent au boit de 4 à 6 semaines. Les larves sont aquatiques et vivent sur le fond parmi les plantes aquatiques. Elles se développement en 8 à 10 mois. Elles sortent alors de l’eau pour permettre l’émergence de l’imago.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).
Brock, 2017. A photographic guide to insects of southern Europe & the Mediterranean. Pisces Publications.
Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.
Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisirs. (d’abord édité chez Solar).
Thomas & Dauphin, 2012. Guide des Insectes et petits animaux du littoral atlantique. Editions Sud-Ouest.
RÉFÉRENCES SUR LES ODONATES :
D’Aguilar, Dommanget & Préchac, 1985. Guide des Libellules d’Europe et d’Afrique du Nord. Delachaux & Niestlé.
Dijkstra, 2010. Guide des Libellules de France et d’Europe. Delachaux & Niestlé. (première édition française en 2007).
Grand, Boudot & Doucet, 2014. Cahier d’identification des Libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope Editions.
Livory, Sagot, Scolan & Lacolley, 2012. Atlas des Libellules de la Manche. Manche-Nature.
Perrier, 1923. La Faune de France Illustrée, tome III, Myriapodes et Insectes Inférieurs. Delagrave. (sous le nom Agrion pulchellum)
Réseau des Naturalistes Costarmoricains, 2014. Les libellules des Côtes d’Armor. Ginkgo Editeur.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Nature Spot. Recording the wild life of Leicester & Rutland (UK – en anglais)
Eakringbirds. The website dedicated to Nottinghamshire’s invertebrate fauna (UK – en anglais)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES ODONATES :