Les tordeuses doivent leur nom au fait que leurs chenilles s’abritent dans une feuille enroulée. Celle-ci est très commune et fréquente les jardins, les chenilles se satisfont de très nombreuses espèces végétales.
Ditula angustiorana Haworth,1811
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte Lépidoptère Hétérocère
Famille des Tortricidae
ETYMOLOGIE :
angustiorana veut dire « étroite »
En anglais, son nom vernaculaire est « red barred tortrix », la tordeuse barrée de rouge.
DESCRIPTION :
Taille : l’envergure est comprise entre 12 et 18 mm, l’aile antérieure mesure entre 6 et 8 mm. Les femelles sont plus grandes que les mâles.
Forme, allure : comme les autres Tortricidae, celle-ci a les ailes en toit au-dessus du corps au repos. Il y a un dimorphisme sexuel visible. Les ailes antérieures chez le mâle sont brunes, avec une tache brun-jaune centrale. Elles sont traversées d’une bande transversale brun-rouge, assez étroite et qui s’assombrit vers le bord de l’aile. Une marque brun rouge est visible au niveau du bord de l’aile, juste avant l’apex. Les ailes antérieures de la femelle sont plutôt brun-orangé, avec une tache assez petite plus claire et coté externe au niveau du milieu de l’aile.
Coloration :
Comportement : comme chez la plupart des Tortricidae, les chenilles roulent des feuilles pour s’abriter.
C’est une espèce qui vole en fin de journée, et qui est attirée par la lumière.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce d’Europe de l’Ouest, elle est présente dans la France entière. Elle est aussi présente au Canada et en Californie.
HABITAT : en raison du régime éclectique des chenilles, on trouve ce papillon dans différents milieux : jardins, vergers, bocage, zone boisées.
PÉRIODE D’OBSERVATION : mai à août
BIOLOGIE :
Alimentation : les chenilles ne se limitent pas à l’if comme le laisserait supposer le nom vernaculaire, on les trouve sur de nombreux arbres ou arbustes : pommier, prunier, cerisier, mélèze, genévrier, lierre.
Reproduction : il n’y a qu’une génération par an. Les chenilles sont vert-jaune, avec la tête brunâtre. Elles atteignent 14 mm en fin de développement.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
La galerie du Monde des Insectes
Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie
Les pages entomologiques d’André Lequet
Nature Spot Leicestershire and Rutland
RÉFÉRENCES SUR LES LÉPIDOPTÈRES :
Sterling & Parsons, 2012. Field guide to the micro-moths of Great Britain and Ireland. British Wildlife Publishing.
Butterflies and moths of Switzerland