Après Pyronia tithonus et Pyronia bathseba, c’est la troisième espèce du genre Pyronia que l’on trouve en Europe. C’est une espèce nettement méditerranéenne, habituée aux garrigues et aux maquis.
Pyronia cecilia Vallantin,1894
L’amaryllis de Vallantin
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Lépidoptère,
Famille des Nymphlidae, sous-famille des Satyrinae.
Le genre Pyronia comprend trois espèces en Europe : Pyronia cecilia, Pyronia bathseba et Pyronia tithonus, toutes les trois présentes sur notre site.
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre, Pyronia , est proposé par Hübner,1816, conformément à la tradition instaurée par Linné lui-même qui préconisait que les noms de genre des papillons rhopalocères sont empruntés à la mythologie. Pyronia est l’un des qualificatifs de la déesse Artémis, dérivant de la racine « pyro » qui veut dire « feu ». Le temple d’Artémis Pyronia accueillait en effet une flamme sacrée.
Le nom d’espèce, cecilia, est probablement une dédicace.
En anglais il s’appelle Southern Gatekeeper, « le portier du sud ».
DESCRIPTION :
Taille : L’aile antérieure est comprise entre 15 et 21 mm, pour une envergure comprise entre 30 et 32 mm.
Forme, allure : cette espèce est très proche de Pyronia tithonus (l’amaryllis) dont elle se distingue par le dessous de l’aile postérieure qui est gris et sans ocelle. Les ailes antérieures sont orangées bordées de brun foncé, et comme chez les autres espèces de Pyronia et à la différence des Coenonympha le gros ocelle noir de cette aile possède 2 pupilles blanches. Les mâles ont une bande androconiale brun foncé, coupée par des nervures alaires orangées, il s’agit d’une zone où les écailles sont modifiées pour produire des phéromones sexuelles. L’aile postérieure est grisâtre et marbrée de brun.
Coloration : orange et brun foncé.
Comportement : c’est un papillon qui vole souvent au ras du sol.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : il s’agit d’une espèce méditerranéenne de basse altitude. On la trouve dans le sud de le France jusqu’aux Cévennes et le Drome, dans les Balkans, la Péninsule Ibérique et l’Afrique du Nord.
HABITAT : c’est une espèce xérophile qui habite la garrigue, le maquis, les zones boisées, les clairières sèches.
PÉRIODE D’OBSERVATION : de mi-juin à mi-septembre
BIOLOGIE :
Alimentation : les adultes butinent diverses espèces de fleurs.
Reproduction : il y a une génération par an (deux selon certaines sources). Les œufs sont pondus isolément sur les plantes-hôtes, des poacées (graminées) : Brachypodium, Poa, Deschampsia caespitosa (la canche) etc. Les chenilles hivernent et se nymphosent au printemps suivant.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Brock, 2017. A photographic guide to insects of southern Europe & the Mediterranean. Pisces Publications.
Haupt, 1993. Guide des Mille-Pattes, Arachnides et Insectes de la région méditerranéenne. Delachaux & Niestlé.
RÉFÉRENCES SUR LES LÉPIDOPTÈRES :
Higgins & Riley, 1975. Guide des Papillons d’Europe. Delachaux & Niestlé. (première édition française en 1971.).
Lafranchis T.2016. Papillons de France. Guide de détermination des papillons diurnes. Diatheo.
Martiré, Merlier & Turlin, 2016. Guide des plus beaux papillons et leurs fleurs favorites. Belin.
Tolman & Lewington, 2009. Collins butterfly guide. Collins.
Vila, Stefanescu & Sesma, 2018. Guia de les papallones diurnes de Catalunya. Lynx.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES LÉPIDOPTÈRES :
Lepiforum (Allemagne – en allemand)
Lépi Net (France – en français)