Le citron Gonepteryx rhamni a déjà sa page sur notre site, voici sa version méditerranéenne, plus colorée, mais également associée au nerprun pour le développement de ses chenilles.
Gonepteryx cleopatra Linnaeus,1767
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Lépidoptère, Rhopalocère
Famille des Pieridae, sous-famille des Coliadinae.
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre Gonepteryx vient du grec et signifie « aux ailes anguleuses ». Le nom d’espèce fait évidemment référence à la reine d’Egypte. Les anglais l’appellent d’ailleurs « Cleopatra ».
Le nom vernaculaire est inspiré de la couleur jaune de ce papillon.
Il existe une autre espèce du même genre en France, le citron, Gonepteryx rhamni.
DESCRIPTION :
Taille : l’envergure est comprise entre 55 et 65 mm.
Forme, allure : le citron de Provence est très proche de Gonepteryx rhamni. C’est un papillon aux ailes jaunes aux terminées en pointe et avec un point brun au milieu. Les ailes postérieures sont vert pâle. Les femelles des deux espèces sont très semblables. Les mâles du citron de Provence ont une large tache orangée sur l’aile antérieure. Comme chez tous les Rhopalocères (« aux antennes en massue ») les antennes sont renflées à l’extrémité qui est brun orange chez cette espèce.
Coloration : jaune et orange
Comportement :
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce méditerranéenne que l’on trouve dans la moitié sud de la France. Elle occupe aussi l’Europe du sud, le Moyen-Orient et l’Afrique du nord.
HABITAT : c’est une espèce qui habite la garrigue et les maquis, les bois chauds, les landes avec des arbustes, les prairies.
PÉRIODE D’OBSERVATION : de février à octobre.
BIOLOGIE :
Alimentation : les imagos butinent de nombreuses fleurs.
Reproduction : il y a une génération par an, deux dans le sud de son aire de répartition. Quand il y a deux générations, ce sont les imagos de la seconde qui hivernent et qui réapparaissent au printemps suivant. Les œufs sont blanchâtres et de forme allongée (1mm x 1,5 mm). Ils sont pondus un à un sur les feuilles terminales des tiges. La chenille se développe sur les nerpruns (Rhamnus sp.), également sur le merisier à grappes, elle est verte, aplatie, avec une ligne blanche latérale.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Brock, 2017. A photographic guide to insects of southern Europe & the Mediterranean. Pisces Publications.
Haupt, 1993. Guide des Mille-Pattes, Arachnides et Insectes de la région méditerranéenne. Delachaux & Niestlé.
RÉFÉRENCES SUR LES LÉPIDOPTÈRES :
Higgins & Riley, 1975. Guide des Papillons d’Europe. Delachaux & Niestlé. (première édition française en 1971.).
Lafranchis T.2016. Papillons de France. Guide de détermination des papillons diurnes. Diatheo.
Laplanche & Corge, 2008. Papillons de Méditerranée. Edisud.
Martiré, Merlier & Turlin, 2016. Guide des plus beaux papillons et leurs fleurs favorites. Belin.
Perrier, 1935. La Faune de France Illustrée, tome IV, Hémiptères, Anoploures, Mallophages, Lépidoptères. Delagrave.
Tolman & Lewington, 2009. Collins butterfly guide. Collins.
Vila, Stefanescu & Sesma, 2018. Guia de les papallones diurnes de Catalunya. Lynx.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES LÉPIDOPTÈRES :
Lepiforum (Allemagne – en allemand)
Lépi Net (France – en français)
Pyrgus. European Lepidoptera and their ecology (Suisse – en anglais et en allemand)
Moths and Butterflies of Europe and North Africa (Italie – en anglais et en français)
Eurobutterflies (USA – en anglais)
European Lepidopteres (France – en Français)
2 commentaires sur “Le citron de Provence”
Bonjour,
Merci pour ce très beau travail sur ce site.
Il y a cependant une erreur avec ce papillon, son nom latin est Gonepteryx cleopatra, c’est le Citron qui porte le nom de Gonepteryx rhamni
Bonne journée
Merci pour vos encouragements. Pour ce qui concerne le nom latin de ce papillon, c’est bien Gonepteryx cleopatra, mais si vous lisez bien, nous n’avons jamais dit autre chose.
Amicalement
Michel