Un petit papillon brun chocolat avec des marques jaunes. Ce sont les amoncellements de branches mortes sous les arbres ou arbustes qui sont indispensables au développement de sa chenille. Il vole le jour et il est attiré par la lumière.
Esperia sulphurella Fabricius,1775
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Lépidoptère, Hétérocère
Famille des Oecophoridae. Sous-famille des Oecophorinae.
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre est une dédicace à Eugen Johann Christoph Esper (1742-1810) naturaliste allemand qui a publié de 1777 à 1794 un ouvrage en cinq volumes avec plus de 400 planches coloriées sur les Lépidoptères d’Europe. Le nom d’espèce signifie « soufrée » en référence aux taches jaunes.
En anglais, il s’appelle « sulphur tubic » ou « sulphur esperia moth ».
DESCRIPTION :
Taille : l’aile antérieure mesure entre 5,5 et 8,5 mm, pour une envergure de 12 à 16 mm.
Forme, allure : c’est un petit papillon brun chocolat à grisâtre, avec des reflets bronzés. Les ailes antérieures sont brunes avec des écailles jaunes clairsemées, elles sont arrondies. Chez le mâle l’aile antérieure présente deux courtes lignes jaunes longitudinales qui partent de la base de l’aile, une tache jaune triangulaire au niveau du tornus, et une petite trace jaune verticale aux trois-quarts de la costa. Chez la femelle, c’est une forte ligne jaune qui part de la base de l’aile et qui va jusqu’à la tache triangulaire du tornus. Les ailes postérieures ont une frange de longues soies, et sont jaune pâle avec une marge brune. Les antennes sont tendues vers l’avant au repos et portent un anneau clair aux deux tiers.
Coloration : brun et jaune.
Comportement : vole dès le lever du jour. C’est une espèce attirée par la lumière.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce commune d’Europe de l’Ouest, aussi présente en Amérique du nord. On la trouve dans toutes les régions de France.
HABITAT : cette espèce apprécie les zones boisées avec des arbustes et des haies. Elle est présente dans les parcs et jardins même urbains pour peu qu’on y laisse des branches mortes sous les haies.
PÉRIODE D’OBSERVATION : avril à juillet.
BIOLOGIE :
Alimentation :
Reproduction : il n’y a qu’une seule génération par an. La chenille est grisâtre, elle se nourrit de moisissures diverses, associées au bois en décomposition, que ce soit des arbres ou des arbustes, feuillus ou conifères. On trouve cette chenille sous l’écorce du bois mort. Elle s’y développe de juin-juillet à janvier, hiverne et reprend son développement en avril. La chrysalide se trouve aussi dans le bois mort.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
RÉFÉRENCES SUR LES LÉPIDOPTÈRES :
Sterling & Parsons, 2012. Field guide to the micro-moths of Great Britain and Ireland. British Wildlife Publishing.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Nature Spot. Recording the wild life of Leicester & Rutland (UK – en anglais)
Eakringbirds. The website dedicated to Nottinghamshire’s invertebrate fauna (UK – en anglais)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES LÉPIDOPTÈRES :
European Lepidopteres (France – en Français)