Cette espèce ressemble beaucoup à la tachinaire hérissonne (Tachina fera), et ce n’est pas toujours facile de les distinguer malgré les clés qui sont proposées.
Tachina magnicornis Zetterstedt, 1844
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Diptère Brachycère
ETYMOLOGIE :
Tachina vient du grec tackus qui veut dire rapide (et qui a donné en français tachymètre, appareil qui mesure la vitesse), en raison de ses déplacements rapides sur les fleurs.
magnicornis signifie « aux grandes cornes », allusion aux antennes.
Son nom vernaculaire « échinomie » signifie « mouche hérissée ».
DESCRIPTION :
Taille : elle mesure entre 10 et 15 mm.
Forme, allure : c’est une mouche d’allure trapue, robuste de couleur noire et jaune avec une forte pilosité noire. La tête est claire, jaunâtre. L’occiput est majoritairement gris (jaune chez Tachina fera). Le thorax est noir et le scutellum brun-jaune. Les fémurs sont noirs (jaunes également chez T.fera), et le reste des pattes jaunâtre. L’abdomen est jaune-brun ou jaune orangé avec une bande médiane continue de couleur noire, qui forme généralement des taches en losange. Les ailes sont légèrement voilées de gris avec des nervures brun-jaune. Et comme chez toutes les Tachinaires, les segments abdominaux portent de longues soies hirsutes.
Coloration : jaune orangé et noir
Comportement : on la rencontre communément sur les fleurs.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce que l’on rencontre pratiquement partout en Europe. Elle est plus commune que Tachina fera.
HABITAT : espèce ubiquiste.
PÉRIODE D’OBSERVATION : de mi-avril à octobre.
BIOLOGIE :
Alimentation : les adultes butinent de nombreuses fleurs différentes.
Reproduction : il y a deux générations par an, parfois davantage. Comme pour Tachina fera, les larves sont endoparasites de chenilles de noctuelles. Elles sont en fait des parasitoïdes car elles tuent leurs hôtes. Elles consomment d’abord le tissu adipeux ce qui maintient la chenille vivante, et finissent par les autres organes. La pupaison (nymphose) se déroule à l’extérieur de la dépouille de la chenille.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
RÉFÉRENCES SUR LES DIPTÈRES :
Haupt, 2000. Guide des Mouches et des Moustiques. Delachaux & Niestlé.
Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES DIPTÈRES :