Un très joli syrphe habitué de nos jardins. Le motif de son abdomen permet de le reconnaitre. Ses larves mangent les pucerons.
Eupeodes corollae (ex Metasyrphus corollae)
POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère
Famille des Syrphidae
ETYMOLOGIE :
DESCRIPTION :
Taille : Il mesure entre 1 cm et 1,5 cm
Forme, allure
Coloration : Le syrphe des corolles est donc une mouche jaune et noire, l’abdomen noir présente 3 paires de lunules d’un jaune plus ou moins vif, plus larges chez le mâle que chez la femelle.
Comportement : il possède de remarquables capacités de vol. On peut le voir pratiquer le vol stationnaire au dessus des fleurs, mais aussi le vol rapide. L’espèce est considérée comme migratrice, les populations britanniques sont par exemple renforcées par des individus venant du continent.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : Il est présent dans une grande partie de l’Europe, de l’Afrique du Nord et de l’Asie, et souvent très commun.
HABITAT : partout où il y a des fleurs : prairies, bords de chemins, lisières de forêts, parcs, jardins.
PÉRIODE D’OBSERVATION : L’adulte se rencontre de mars à novembre
BIOLOGIE :
Alimentation : Les adultes recherchent les fleurs car ils se nourrissent de pollen et de nectar. Les larves des syrphidés ont des régimes alimentaires et des modes de vie variés. Celles du syrphe des corolles (syrphinés) sont prédatrices de pucerons. Elles ont l’aspect de petites sangsues qui rampent sur les végétaux à la recherche de leurs proies.
Reproduction : Les femelles pondent préférentiellement leurs œufs à proximité de colonies de pucerons. La voracité des larves a été estimée autour d’une centaine par jour, ce qui en fait un allié efficace pour le jardinier, même si l’apparition tardive des larves sur les plantes à pucerons ne permet pas leur éradication. Les larves se nymphosent au bout de 8 à 14 jours, ce qui permet la succession de plusieurs générations par an.
REMARQUES : La plupart des syrphidés arborent une coloration noir et jaune qui leur fait ressembler à des insectes dangereux (guêpes et abeilles), alors qu’ils sont inoffensifs. Cette coloration mimétique leur apporte une relative protection contre certains prédateurs (mimétisme batésien).
RÉFÉRENCES :
Ball & Morris, 2013. Britain’s hoverflies. Princeton University Press.
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave. (sous le nom Syrphus corollae)
La galerie du Monde des Insectes
Commentaire sur “Le syrphe des corolles”
Bonjour
Le vol des P’tites Mères et P’tits Pères Syrphes est le Vol le plus extraordinaire qui soit; ensuite vient celui des P’tites Mères et P’tits Pères Colibris; puis celui des Grosses Mémères et Gros Pépères Moro Sphinx et finalement celui des vilaines P’tites Mères et vilains P’tits Pères Martin-Pêcheurs. Vilaines et vilains parce qu’ils ne peuvent vivre sans massacrer, ce que ne font ni Syrphes, ni Colibris, ni Moro Sphinx et non plus les grandes Mémères et grands Pépères Gypaètes, Vautours et Condors, qui ne sont pas du tout des « rapaces », comme le sopt les Aigles malheureusement et ceux qui les prennent pour emblêmes . . .
Bien cordialement Jean Vladimir Térémetz