C’est sur les ombelles d’Apiacées que l’on a le plus de chances de trouver ce lepture. Bien que présentes dans la France entière, ses populations sont assez localisées, en particulier dans les zones fraiches et boisées.
Pachytodes cerambyciformis Schrank,1781.
Le lepture trapu.
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Coléoptère,
Famille des Cerambycidae, sous-famille des Lepturinae.
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre Pachytodes est probablement dérivé de Pachyta, autre genre de Cerambycidae assez proche et qui signifie « large ». Le nom d’espèce cerambyciformis a trouvé sa traduction dans le nom vernaculaire.
En anglais, il est baptisé « speckled longhorn beetle », le capricorne tacheté.
DESCRIPTION :
Taille : les adultes mesurent entre 7 et 12 mm, les femelles sont légèrement plus grandes que les mâles.
Forme, allure : C’est un Cerambycidae assez court et trapu. Les élytres sont jaune clair avec des taches noires. Une première ligne comprend deux ou trois taches (parfois aucune) qui sont plus ou moins grandes et confluantes. Une deuxième ligne avec deux taches arrondies qui n’atteignent pas la suture. La troisième concerne tout l’apex des élytres. La tête, le pronotum et scutellum sont noirs, comme les pattes et les antennes. Le pronotum présente une pubescence blonde. Les antennes atteignent au plus le milieu des élytres.
Coloration : jaune clair et noir.
Comportement :
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce commune, présente dans toute la France mais de façon « discontinue ». Par exemple, dans l’atlas des Longicornes Armoricains, elle est signalée dans les 13 départements couverts par cet ouvrage, mais essentiellement dans les zones les plus froides et les reliefs. Elle est absente en Corse. On la trouve dans toute l’Europe en dehors des régions les plus septentrionales, et jusqu’en Asie mineure.
HABITAT : cette espèce est associée aux zones boisées (voir « reproduction ») : lisières de forêts, bocage, friches, landes, parcs, jardins.
PÉRIODE D’OBSERVATION : les adultes sont visibles d’avril-mai à août.
BIOLOGIE :
Alimentation : les adultes sont floricoles, ils se nourrissent sur de nombreuses fleurs, particulièrement les Asteracées, les Apiacées et les Rosacées.
Reproduction : les larves de ce lepture sont « saproxylophages » elles se développent dans le bois mort des branches tombées au sol, feuillus aussi bien que conifères. Leur développement dure deux ans, la nymphose a lieu dans le sol.
REMARQUES : il faut faire preuve d’attention dans la détermination de cette espèce car il existe plusieurs espèces de lepture avec des élytres jaunes portant des taches noires.
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES:
Brock, 2017. A photographic guide to insects of southern Europe & the Mediterranean. Pisces Publications.
Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisirs. (d’abord édité chez Solar).
RÉFÉRENCES SUR LES COLÉOPTÈRES :
Gouverneur & Guérard,2011. Les longicornes armoricains. Invertébrés armoricains n°7.
Martiré D. & F.Merlier, 2017. Guide des plus beaux Coléoptères. Belin.
Mériguet & Zagatti, 2016. Coléoptères du Bassin Parisien – Guide d’identification de terrain. Delachaux & Niestlé.
Touroult et al., 2019. Longicornes de France. Atlas préliminaire. Coleoptera : Cermabycidae & Vesperidae. ACOREP France, INPN.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES COLÉOPTÈRES :
Kerbtier – Beetle fauna of Germany (Allemagne – en anglais)
Koleopterologie (Allemagne – en allemand)
Cerambycidae (Tchéquie – en anglais)
