L’insecte que tout le monde connait dès sa plus tendre enfance. Ce n’est cependant pas la seule coccinelle que l’on puisse trouver, en cherchant bien, c’est une cinquantaine d’espèces qui nous entourent.
Coccinella septempunctata Linnaeus,1758.
POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Coléoptère
Famille des Coccinellidae
ETYMOLOGIE : Le nom de genre Coccinella vient du latin coccinus, rouge écarlate, mot dérivé de coccum qui désigne une cochenille du chêne d’où l’on extrayant cette couleur.
Le nom d’espèce septempunctata signifie « qui a sept points ».
DESCRIPTION :
Taille : La coccinelle à 7 points est l’une des plus grandes de la famille ( 6 à 8 mm)
Forme, allure : tout le monde connaît cette coccinelle, de forme arrondie, avec la tête enfoncée sous le pronotum (thorax), et sa coloration rouge-orangée à 7 points noirs. Elle est ronde, bombée, avec de courtes pattes et de courtes antennes. Ses élytres rouges-orangés présentent chacun 6 points noirs, le septième étant à cheval sur les 2 élytres. Le pronotum est noir avec deux taches blanches.
Coloration : rouge orange à points noirs
Comportement : Elle se déplace activement en marchant, et s’envole lorsqu’elle atteint un sommet. Lorsqu’elles sont inquiétées, ces coccinelles émettent une odeur désagréable grâce à des glandes répugnatoires.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : Présente dans l’Europe entière, la coccinelle à 7 points est très commune, souvent abondante, avec parfois même des proliférations massives.
HABITAT :
PÉRIODE D’OBSERVATION : On la rencontre de mars à octobre
BIOLOGIE :
Alimentation : Les coccinelles à 7 points se nourrissent de pucerons dès leur stade larvaire, celles-ci peuvent consommer chacune environ 600 pucerons pendant les 4 semaines de leur vie larvaire.
Reproduction : La femelle dépose ses œufs sous les feuilles, elle peut en pondre environ 400. Il y a deux générations successives par an. Les adultes hivernent, parfois dans les habitations. Les larves sont aptères, gris-bleuté avec des points noirs et des taches jaunes.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES :
Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).
Bellmann, 2007. Insectes d’Europe. Artémis.
Chinery, 1973. A field guide to the Insects of Britain and Northern Europe. Collins.
Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.
Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.
Dierl & Ring, 2009. Guide des Insectes. Delachaux & Niestlé.
Durand,2015. Les coccinelles de Maine et Loire. Anjou Nature.
Le Monnier & Livory, 2003. Atlas des Coccinelles de la Manche. Manche Nature.
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
McGavin, 2012. Insectes et Araignées (Nature en poche). Larousse.
Perrier, 1927. La Faune de France Illustrée, tome V, Coléoptères 1ère partie. Delagrave.
Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisir. (d’abord édité chez Solar).
La galerie du Monde des Insectes
Les pages entomologiques d’André Lequet
5 commentaires sur “La coccinelle à 7 points”
elle son gentille ou pas avec nous les humain
Bien sûr que oui, elles participent même au travail du jardinier en régulant la prolifération des pucerons. D’ailleurs, de nombreux parcs botaniques, jardins des plantes et autres jardiniers encouragent leur installation ou leur développement afin de ne pas utiliser de pesticides et autres produits chimiques afin de lutter contre les pucerons.
Plus généralement, aucun animal n’est a proprement parlé méchant avec les êtres humains et il faudrait encore prouver qu’ils soient animés de sentiments. Il est vrai que les différentes coccinelles se voient attribuer différents présages mais il s’agit de superstitions.
Est-ce vrai que les coccinelles portents bonneur?
NON!
oui bien sûr c’ est un des rare coléoptère à être utile au jardinier !!!!!!!!
Et en plus, c’ est une superbe créature ?