Une allure de libellule au vol ondulant et incertain, l’adulte s’en distingue au premier coup d’œil à ces antennes bien développées. On en compte une quinzaine d’espèce en France.
Distoleon tetragrammicus
POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Neuroptère
Famille des Myrmeleonidae
ETYMOLOGIE : tetragrammicus = avec 4 taches.
DESCRIPTION :
Taille : L’aile antérieure mesure entre 26 et 40 mm, c’est donc un insecte de taille respectable.
Forme, allure : Ce sont des insectes aux ailes membraneuses et nervurées. Ils ont le corps mou. Leur vol n’est pas très assuré, avec des battements lents des ailes qui leur donne une trajectoire un peu chaotique. Ils ne s’envolent pas spontanément lorsqu’on les approche, le décollage étant apparemment un peu difficile. Au repos, les ailes sont disposées en toit au-dessus du corps. Ils ont des yeux assez gros, l’abdomen est long, et les 4 ailes étroites. Les antennes sont nettement visibles. Le fourmilion longicorne se reconnait aux taches nettes sur les ailes. Etirées au repos, les ailes se terminent en pointe, elles ne présentent qu’une seule nervure transversale entre les nervures radiale et médiane à la base de l’aile postérieure. Comme son nom l’indique, les antennes sont assez longues.
Coloration
Comportement
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : Le fourmilion longicorne est une espèce plutôt méditerranéenne, (Europe méridionale, Maroc, régions bien exposées d’Europe Centrale) mais rencontrée jusqu’au sud de Paris, elle est d’ailleurs protégée comme espèce en voie de disparition en Ile de France.
HABITAT :
PÉRIODE D’OBSERVATION : Les adultes volent de juin à août.
BIOLOGIE :
Alimentation : les larves sont carnivores, les adultes se contentent de pollen quand ils s’alimentent. Le fourmilion doit son nom à l’activité de sa larve qui chasse les fourmis (et d’autres proies marcheuses comme les araignées). La larve est insectivore, mais ne creuse pas d’entonnoir dans le sol sableux. Elle chasse ses proies dans la litière, généralement dans les pinèdes ou les chênaies.
Reproduction
REMARQUES :
RÉFÉRENCES :
Chinery, 2005
Leraut, 2008
Haupt, 1993
Perrier, 1923. Faune de France Illustrée, tome III. (sous le nom Myrmeleon tetragrammicus).
2 commentaires sur “Le fourmilion longicorne”
Des ailes à 4 tâches! Cela lui fait du travail! … 😉 (confusion fréquente entre tache et tâche)
fréquente c’est vrai, mais pas acceptable pour cela, je corrige illico.
Merci
Michel