C’est sur les marguerites du jardin que je trouve chaque année ce petit Miridae. Très variable de coloration, c’est la ligne noire sur le dessus du fémur postérieur qui permet de l’identifier. Bien qu’elle soit très commune, cette espèce n’a pas de nom vernaculaire ni en français, ni en anglais.
Plagiognathus arbustorum Fabricius,1794
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte Hémiptère Hétéroptère
ETYMOLOGIE :
Plagiognathus signifie : à la mâchoire oblique
arbustorum se traduit par « des vergers »
DESCRIPTION :
Taille : c’est une petite punaise, sa taille est comprise entre 3,7 et 4,6 mm
Forme, allure : c’est un Miridae typique de forme allongée et ovale et qui présente une importante variabilité de coloration entre le vert-olive assez clair jusqu’au brun foncé, presque noir. La tête et la partie avant du pronotum sont noirs. Le fémur postérieur est marqué d’une marge noire, qui est le principal critère d’identification de l’espèce, il est pointillé de noir, comme le tibia postérieur. Les épines de ce tibia postérieur sont égales ou plus longues que la largeur du tibia. Le pronotum et l’aile antérieure sont couverts d’une pubescence noire. Les pattes ont un aspect brillant. Les deux premiers articles antennaires sont noirs.
Coloration : très variable
Comportement : c’est un Miridae que l’on trouve dans la végétation basse, on le capture au filet-fauchoir.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : l’espèce est présente dans quasiment toute l’Europe, jusqu’au Moyen Orient. Elle a été introduite en Amérique du Nord. On la trouve partout en France où elle est très commune.
HABITAT : c’est une espèce de bocage, de bords de chemins, on la trouve aussi dans les parcs et les jardins.
PÉRIODE D’OBSERVATION : l’adulte se rencontre de juin à octobre.
BIOLOGIE :
Alimentation : c’est une espèce essentiellement phytophage, qui se nourrit sur les fleurs et les fruits de nombreux végétaux : ortie dioïque, fraisier, liondent d’automne, tanaisie commune, menthe à feuille ronde, berce commune etc..
Reproduction : Les femelles pondent dans les tiges des plantes-hôtes qu’elles perforent avec leur rostre. Il n’y a qu’une génération par an. Ce sont les œufs qui hivernent, les larves se développent en mai et juin.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES SUR LES HÉMIPTÈRES :
Perrier, 1935. La Faune de France Illustrée, tome IV, Hémiptères, Anoploures, Mallophages, Lépidoptères. Delagrave.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Nature Spot. Recording the wild life of Leicester & Rutland (UK – en anglais)
Eakringbirds. The website dedicated to Nottinghamshire’s invertebrate fauna (UK – en anglais)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES HÉMIPTÈRES :
British Bugs (UK – en anglais)
Danmarks Blomsterttæger (Danemark – en danois)