Elle court à toute vitesse, elle vole avec aisance, c’est un terrible carnassier aux mandibules impressionnantes. Début avril, les adultes émergent et peuvent être localement très nombreux.
Cicindela hybrida
POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Coléoptère
Famille des Carabidae
ETYMOLOGIE : Cicindela = qui brille, hybrida = hybride
DESCRIPTION :
Taille : La cicindèle hybride mesure environ 11 à 19 mm.
Forme, allure : Chez Cicindela hybrida, les élytres sont bruns avec des reflets métalliques bronzés, et les tâches sont de couleur blanc ivoire. Autres caractères liés à leurs mœurs carnassières, les cicindèles possèdent de gros yeux et des mandibules de taille impressionnante.
Coloration : brun bronzé avec des taches blanc olive.
Comportement : Toutes les cicindèles sont des insectes rapides, jamais longtemps immobiles, qui sont capables de courir rapidement grâce à de longues pattes, et de voler avec aisance pour se poser généralement à peu de distance. Elles sont des prédatrices efficaces et poursuivent leurs proies à la course et en volant. Comme toutes les cicindèles, la cicindèle hybride aime le soleil et les endroits bien exposés. En absence de soleil, elle s’enfonce dans le sable.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : dans la France entière et dans toute l’Europe.
HABITAT : elle se rencontre dans les endroits sablonneux, sur la terre nue des chemins. Une espèce proche, Cicindela maritima vit dans les dunes littorales des côtes de la Manche et de l’Atlantique.
PÉRIODE D’OBSERVATION : l’imago se rencontre d’avril à octobre.
BIOLOGIE :
Alimentation : Les insectes constituent l’essentiel de leur régime alimentaire. Les larves de cicindèles sont également carnassières, elles vivent dans un terrier vertical où elles se tiennent en surface et attaquent les insectes qui passent à proximité en les entraînant dans leur trou, elles capturent aussi des vers de terre.
Reproduction : les larves des cicindèles occupent des terriers verticaux. Elles sont cramponnées à la surface grâce à des crochets qui se trouvent au dos du 5ème segment abdominal. L’orifice du terrier est alors bouché par la tête et le pronotum.
REMARQUES : Les cicindèles sont proches des carabes, il y en a une dizaine d’espèces en France qui ont comme signe particulier de posséder 3 tâches blanc-ivoire sur chaque élytre : une tâche dite « humérale » de forme arquée en croissant à l’angle antérieur externe de l’élytre, une bande médiane transversale et plus ou moins sinueuse, et une tâche terminale le long du bord postérieur de l’élytre, également en forme de croissant. Bien camouflées, les larves de cicindèles sont carnassières comme les adultes et capturent les proies qui passent à proximité de leur terrier.
RÉFÉRENCES :
Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).
Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.
Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisir. (d’abord édité chez Solar).
Du Chatenet, 1986. Guide des Coléoptères d’Europe. Delachaux & Niestlé.
Perrier, 1927. La Faune de France Illustrée, tome V, Coléoptères 1ère partie. Delagrave.
La galerie du Monde des Insectes
2 commentaires sur “La cicindèle hybride”
Bonjour,
il ne me semble pas que la cicindèle soit visible en hiver…
Jolies photos !
Oui, si on considère l’imago, il est visible d’avril à octobre.