C’est un petit papillon marron qui arbore un joli croissant jaune sur les ailes antérieures. Attiré entre autres par les marguerites, c’est un visiteur habituel de nos jardins.
Dichrorampha petiverella Linnaeus,1758.
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Lépidoptère, Hétérocère
Famille des Tortricidae, sous-famille des Olethreutinae, tribu des Grapholitini.
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre Dichrorampha,1845 est une création de Guenée (1809-1880), avocat lépidoptériste français. Il concerne une quarantaine d’espèce en France. Ce nom vient de racines grecques, dichro qui signifie « 2 couleurs » et rampha qui veut dire « bec ».
Le nom d’espèce Petiverella est une dédicace à James Petiver (1660-1718), pharmacien britannique, naturaliste, botaniste et entomologiste.
DESCRIPTION :
Taille : cette tordeuse a une envergure comprise entre 10 et 13 mm, pour une aile antérieure qui mesure entre 5 et 6,5 mm.
Forme, allure : c’est un petit papillon aux ailes allongées, brun foncé avec une marque jaune en forme de croissant sur les ailes antérieures. Celles-ci sont mouchetées de jaune orangé avec quelques marques claires sur la costa, juste avant l’apex. Le termen (bord postérieur) des ailes antérieures est marqué d’une série de points noirs. Les mâles présentent un pli de la costa sur le tiers antérieur.
Coloration : brun et jaune.
Comportement : cette tordeuse vole en fin de journée et en début de soirée. Elle est attiré par la lumière.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce présente dans toute l’Eurasie, on la rencontre dans la France entière.
HABITAT : c’est une espèce que l’on rencontre dans le bocage, les prairies grasses, les bords de chemins, mais présente aussi dans les jardins.
PÉRIODE D’OBSERVATION : les imagos volent entre mai et août à proximité des plantes-hôtes des chenilles.
BIOLOGIE :
Alimentation :
Reproduction : il n’y a qu’une génération par an. Les chenilles sont blanchâtres avec la tête et la plaque thoracique brun pâle. Elles se développent sur les racines de l’achillée, de la tanaisie, des marguerites, parfois sur d’autres asteracées. C’est la chenille qui hiverne.
REMARQUES : Les Tortricidae, ou tordeuses, tirent leur nom du fait que les chenilles s’enroulent dans une feuille qu’elles tordent avec un fil de soie. Ce n’est pas le cas de cette espèce qui se nourrit de racines.
RÉFÉRENCES SUR LES LÉPIDOPTÈRES :
Novak & Severa, 1983. Le multiguide nature des papillons d’Europe. Bordas.
Sterling & Parsons, 2012. Field guide to the micro-moths of Great Britain and Ireland. British Wildlife Publishing.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES LÉPIDOPTÈRES :
Lepiforum (Allemagne – en allemand)
OREINA les papillons de France
Moths and Butterflies of Europe and North Africa (Italie – en anglais et en français)
Papillons de France (France – en français)
Microlepidoptera (Pays-Bas – en néerlandais)
