C’est une petite punaise que vous pouvez rencontrer sur de nombreux végétaux. Les trois taches claires se trouvent sur les hémélytres, mais le scutellum (écusson) et les cunéi, extrémités triangulaires de la partie sclérifiée de l’aile propres à la famille des Miridae, sont jaunes également.
Liocoris tripustulatus Fabricius,1781.
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Hémiptère, Hétéroptère
Famille des Miridae, sous-famille des Mirinae, tribu des Mirini.
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre, Liocoris, veut dire « punaise lisse », le nom d’espèce tripustulatus signifie « à 3 taches ».
En anglais elle s’appelle « Three spotted nettle bug » , la punaise de l’ortie à 3 points.
DESCRIPTION :
Taille : elle mesure entre 3,5 et 5 mm.
Forme, allure : de forme ovale, ce Miridae présente un aspect brillant, noir, marron à jaunâtre. Les motifs sont variables selon les individus. Le pronotum est traversé par une bande longitudinale jaune, parfois avec une ligne transversale formant une croix. Le scutellum (écusson) est jaune. Les hémélytres portent 3 taches jaunes. Les cunei (voir ce mot) sont jaune clair. Les pattes sont annelées et les tibias portent des petites épines noires.
Coloration : nuances allant du jaunâtre au brun et noir. Il semble que la coloration change après l’hivernation.
Comportement :
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : elle est présente dans la France entière, également en Grande Bretagne.
HABITAT : on la trouve dans des prairies humides exposées au soleil, dans les parcs et jardins, les lisières de forêt, les bords de routes.
PÉRIODE D’OBSERVATION : les imagos apparaissent en juillet, et sont visibles toute l’année.
BIOLOGIE :
Alimentation : elle se nourrit sur diverses plantes dont elle pique les fleurs avec son rostre : artemise, menthe, mûre, sauge, pomme de terre, aulne, noisetier et surtout sur l’ortie (Urtica dioica) où elle pond. Lorsqu’elle est abondante, elle a été signalée comme préjudiciable à certaines cultures : aubergines, poivrons, concombres.
Reproduction : il y a une seule génération par an. Les œufs sont pondu sur l’ortie dioïque où se développent les larves. Ce sont les adultes qui hivernent dans les tiges creuses, la litière de feuilles ou des fissures d’écorce. Ils reprennent leur activité au printemps (mi-avril), les adultes de la nouvelle génération apparaissent en juillet.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.
RÉFÉRENCES SUR LES HÉMIPTÈRES :
Goula, Cusachs & Osorio, 2018. Els heteropters de Catlunya. Brau.
Perrier, 1935. La Faune de France Illustrée, tome IV, Hémiptères, Anoploures, Mallophages, Lépidoptères. Delagrave.
Wagner E. et H.H.Weber, 1964. Hétéroptères Miridae. Faune de France n°67.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Nature Spot. Recording the wild life of Leicester & Rutland (UK – en anglais)
Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES HÉMIPTÈRES :
British Bugs (UK – en anglais)
Danmarks Blomsterttæger (Danemark – en danois)
Die Familien der Wanzen (Allemagne – en allemand)