Contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom vernaculaire, elle a bien deux bosses.
Gibbaranea bituberculata Walckenaer, 1802
L’épeire à bosses (nom vernaculaire attribué aussi à Gibbaranea gibbosa)
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Arachnide, Araneae
Famille des Araneidae
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre Gibbaranea veut dire « araignée bossue » et le nom d’espèce bituberculata, « avec deux protubérances ».
DESCRIPTION :
Taille : pour les araignées, on considère les mensurations sans les pattes. Les mâles mesurent entre 5 et 6 mm, les femelles entre 6 et 9 mm.
Forme, allure : c’est une épeire dont l’abdomen est surmonté de deux protubérances orientées vers les côtés. La couleur varie du roussâtre au brun jaunâtre. Une bande blanche transversale sépare l’abdomen en deux, la partie arrière étant plus claire. En avant de cette ligne blanche, une ligne claire ou une succession de points forme une sorte de flèche. Le céphalothorax est fortement velu. Les pattes sont annelées et présentent une forte pubescence claire.
Coloration : brun roux à brun jaunâtre.
Comportement :
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce présente dans presque toute l’Europe (elle est absente en Grande Bretagne) et partout en France, bien que plus abondante en région méditerranéenne. Elle est aussi présente en Afrique du nord et au Moyen Orient, et jusqu’en Chine et au Japon.
HABITAT : Cette araignée recherche des milieux chauds et ensoleillés : lisières de forêt, pelouses sèches, friches, steppes, garrigues, landes thermophiles.
PÉRIODE D’OBSERVATION : on rencontre les adultes d’avril à juin.
BIOLOGIE :
Alimentation : c’est une espèce qui chasse ses proies au moyen d’une toile circulaire d’un diamètre proche de 20 cm. Cette toile est fixée entre deux tiges, à proximité du sol (moins de 50 cm du sol). L’araignée reste à l’affut au centre de sa toile, ou par grande chaleur sous une inflorescence, un fil d’alerte la relie à la toile dont elle peut percevoir les vibrations.
Reproduction : L’épeire dromadaire a un cycle annuel. La femelle effectue plusieurs pontes en juin, dans des cocons recouverts d’une soie épaisse. Les jeunes sortent des cocons après une vingtaine de jours, ils sont au stade subadulte au début de l’hiver, ils termineront leur développement au printemps suivant.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES SUR LES ARACHNIDES :
Bellmann, 2014. Guide photo des araignées et arachnides d’Europe. Delachaux & Niestlé.
Canard et Rollard, 2015. A la découverte des araignées. Dunod.
Martiré, 2021. L’indispensable guide des araignées communes de France et autres arachnides. Belin.
Roberts, 2009. Guide des Araignées de France et d’Europe. Delachaux & Niestlé.
SITES SUR LES ARACHNIDES :
Les araignées de Belgique et de France (Belgique – en français)
Cartes des observations des Arachnides d’Allemagne (Allemagne – en allemand, anglais et français)
Spinnen van België en Omringende Landen
Pavouci – Araneae (Tchéquie – en tchèque)
Spiders of Nortwest Europe (Pays-Bas – en anglais, néerlandais et esperanto)