Un lepture aux élytres roux que l’on rencontre partout, mais attention, plusieurs espèces se ressemblent beaucoup et leur identification nécessite un peu d’attention.
Pseudovadonia livida Fabricius,1777. (= Pseudalosterna livida, = Aplodera livida)
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Coléoptère
Famille des Cerambycidae, sous-famille des Lepturinae, tribu des Lepturini.
ETYMOLOGIE :
Pseudovadonia, le nom de genre, est une modification d’un précédent nom de genre aujourd’hui obsolète : Vadonia. Il vient du latin vadere qui signifie « marcher ». Le nom d’espèce, livida, vient aussi d’un terme latin qui signifiait « noirâtre » ou « bleuâtre », désignant en particulier la couleur de la peau après un coup.
En anglais, on l’appelle « Fairy-ring longhorn beetle », « le longicorne de l’anneau de sorcière », en effet, les larves se nourrissent de mycélium de champignons.
DESCRIPTION :
Taille : il mesure entre 5 et 10 mm.
Forme, allure : c’est un petit longicorne de forme ovale allongée. La tête, le pronotum et le scutellum sont noirs, de même que les antennes et les pattes. Les tibias antérieurs sont parfois légèrement roux. Les antennes sont plus courtes que le corps, elles atteignent généralement la moitié des élytres et sont plus épaisses vers l’apex. Le thorax a une forme typique en cloche. Les élytres sont roux, d’aspect luisant mais recouverts d’une pubescence dorée, ils ont l’apex arrondi.
Coloration : noir et roux.
Comportement :
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : son aire de répartition est très vaste, de l’Europe de l’ouest jusqu’en Russie et au Proche-Orient. Il est absent en Europe du nord, mais présente en Grande Bretagne. On le trouve dans la France entière sauf en Corse. C’est une espèce commune et abondante.
HABITAT : on peut dire qu’il s’agit d’une espèce cosmopolite : bocage, garrigue, prairies, lisières de bois, bords de chemins, dunes, parcs et jardins.
PÉRIODE D’OBSERVATION : il est visible d’avril-mai jusqu’en août-septembre.
BIOLOGIE :
Alimentation : les adultes sont floricoles, on les voit sur de nombreuses fleurs : marguerites, Apiacées, achillées, ronces, chardons.. ainsi que sur des arbustes comme l’aubépine, l’églantier ou le troène.
Reproduction : les femelles pondent dans l’humus ou dans des fentes de branches souterraines et les larves se développent dans le sol, entre 2 et 6 cm de profondeur où elles consomment des mycéliums de champignons (Marasmius oreades, le faux-mousseron) et des racines. Leur développement dure deux ans, elles hivernent puis se nymphosent et émergent au printemps suivant.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Brock, 2017. A photographic guide to insects of southern Europe & the Mediterranean. Pisces Publications.
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisirs. (d’abord édité chez Solar).
RÉFÉRENCES SUR LES COLÉOPTÈRES :
Albouy et Richard, 2017. Coléoptères d’Europe. Delachaux et Niestlé.
Gouverneur & Guérard,2011. Les longicornes armoricains. Invertébrés armoricains n°7.
Martiré D. & F.Merlier, 2017. Guide des plus beaux Coléoptères. Belin.
Mériguet & Zagatti, 2016. Coléoptères du Bassin Parisien – Guide d’identification de terrain. Delachaux & Niestlé.
Perrier, 1932. La Faune de France Illustrée, tome VI, Coléoptères 2ème partie. Delagrave. (sous le nom Leptura livida).
Touroult et al., 2019. Longicornes de France. Atlas préliminaire. Coleoptera : Cermabycidae & Vesperidae. ACOREP France, INPN.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Nature Spot. Recording the wild life of Leicester & Rutland (UK – en anglais)
Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES COLÉOPTÈRES :
Kerbtier – Beetle fauna of Germany (Allemagne – en anglais)
Koleopterologie (Allemagne – en allemand)
Cerambycidae (Tchéquie – en anglais)